Traitement des déchets urbains, réunion du 14 décembre 2000. LACOVAR a organisé, sous l'égide de l'Union Régionale Vie et Nature, un colloque sur le traitement des déchets urbains qui s'est tenu au Centre Culturel de Saint-Raphaël le 14 décembre 2000. De nombreuses autorités y ont participé sous la conduite du Professeur Meinesz. Le programme était le suivant : - Politique régionale et critères d'intervention en Région PACA. - Politique de gestion globale des déchets, critères d'intervention de l'ADEME et aspect réglementaire. - Définition du rôle d'Éco-Emballages, modalités de partenariat avec les collectivités locales, situation de la collecte sélective. - Échanges de vues avec les cadres associatifs. - Politique du Conseil général en matière de déchets. - Élaboration du plan départemental d'élimination des déchets. - Politique de l'État dans le choix d'implantation des décharges. La séance a débuté à 10 heures par une allocution de bienvenue du Maire de Saint-Raphaël qui avait assuré le prêt de la salle et l'organisation d'un apéritif, ce dont nous le remercions chaleureusement. Le Professeur Meinesz présente les intervenants et explicite le plan du colloque, conforme à ce qui est indiqué ci-dessus. Monsieur Malausséna, Vice-président du Conseil régional, explique la politique suivie depuis quelques années. Le jetable est devenu un mode de vie et, à partir de 1991, l'incinération était la méthode principale envisagée pour se débarrasser des déchets. Mais les partenaires ne se concertaient pas et chacun, dans son coin, réglait le problème à sa manière. Puis on s'est aperçu que le "tout incinération" avait beaucoup d'inconvénients, notamment émission de dioxines et augmentation de l'effet de serre par l'envoi dans l'atmosphère de quantités importantes de gaz carbonique. A l'heure actuelle, le Conseil régional pousse par ses subventions au tri sélectif des déchets et ne subventionne plus du tout l'incinération. La collecte sélective doit comprendre au moins trois matériaux secs ou bien deux matériaux secs plus les fermentiscibles soit les seuls fermentiscibles. Monsieur Blot, directeur de l'ARPE, indique, qu'au niveau du département, la politique est aussi au tri sélectif et au traitement et, que pour les déchets ultimes, l'enfouissement est à l'ordre du jour. Madame Duval, de l'ADEME, donne la politique de l'État dans cette affaire et indique que celui-ci pousse à la réduction en amont de la production et de la nocivité des déchets, à l'organisation des transports, à la valorisation des déchets, ce qui impose le tri sélectif, et à l'information du public. Un plan, qui est prévu s'étaler sur sept ans de 2000 à 2006, permettra d'arriver à ce résultat. Monsieur Contant, représentant d'Éco-Emballages, explique que 40 % en poids des déchets sont des emballages qui sont, pour une grande partie d'entre eux, valorisables, à condition qu'ils soient collectés à part, ce qui impose là-aussi le tri sélectif. De nombreux industriels ont adhéré à la politique de récupération et de valorisation de leurs emballages, en particulier les emballages en verre, en carton et en métal. Pour ce dernier cas, ainsi que pour les plastiques, un tri après collecte sera nécessaire, car on ne peut demander aux utilisateurs de distinguer entre l'aluminium et l'acier ou les différentes sortes de plastiques. En ce qui concerne le seul département du Var, l'ensemble des déchets se monte à 500 000 tonnes par an, ce qui correspond à 1,5 kg par jour et par habitant. L'U.R.V.N. est en pourparlers pour passer une convention pour lancer une campagne afin de sensibiliser les élèves des écoles primaires au problème des déchets.
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